La page blanche, dessin animé

Je vous présente ici une œuvre collective des élèves en option Arts Plastiques de quatrième secondaire de l'école Paul-Gérin-Lajoie, d’Outremont. Sous ma supervision, deux groupes d'élèves de l'enseignante Lidia Buzzetti ont travaillé en collaboration. Cinquante élèves se sont donc appliqués à créer une chaine ininterrompue de dessins, laissant libre cours à leur imagination. Dix heures et plus de 600 dessins plus tard, leur travail prend enfin vie!

LA PAGE BLANCHE est un court métrage d'animation dont le scénario fut totalement improvisé par les élèves. Le résultat évoque les méandres de l'imaginaire lorsqu'il est confronté au syndrome de la page blanche.
En effet, devant le manque d'inspiration, il n'y a rien de plus efficace que de plonger et laisser apparaître les premières images qui nous viennent à l'esprit.

La création de l'image clef est la première étape du processus, au cours duquel les élèves ont eu à créer un dessin, sans aucune consigne particulière. C'est la variété de styles et de sujets des images clefs qui donne le ton au film.
Suite à ce premier dessin, les élèves reçoivent une photocopie du dessin de l'image clef d'un autre élève, ce qui assure la continuité du film.

À partir de ces deux images, ils ont à produire une image intermédiaire, que l'on nomme image de passage. Il s'agit alors d'imaginer un moyen d'opérer une transition entre les deux images, soit en la transformant progressivement, soit en faisant intervenir un trucage narratif. Différentes techniques sont alors vues en classe. L'utilisation du papier calque devient alors essentielle.
Avec le but de produire au moins une seconde de dessin animé, soit 12 dessins, les élèves ont ensuite à compléter la série des images en observant le même procédé et en gardant à l'esprit que pour la lisibilité de l'oeuvre finale, la clarté du dessin doit primer sur la qualité des détails.

La dernière étape, et non la moindre, consiste à prendre chaque dessin en photo en s'assurant de préserver la continuité et l'unité de la lumière, ce qui est tout un défi. Le choix du noir et blanc nous permettait d'atténuer les différences de contraste.



Aucun commentaire: