La télévision

Un documentaire sur les effets de la télévision sur le cerveau.
On y parle du fameux épisode de Pokémon qui a déclenché des crises d'épilespie au japon, et des comportements addictifs liés aux écrans de TV et d'ordinateur. Fascinant!
Ne passez pas trop de temps devant votre écran, vous deviendrez zombie!

DOLL FACE: Un court-métrage de fiction

Court-métrage d'animation 3D sur la relation de dépendance à la télévision et à la consommation, de même qu'à la pression du conformisme qu'exercent les images médiatiques.

Les codes de la publicité


Ce vidéo est un extrait d'un documentaire passionnant que vous pouvez voir ici dans son entièreté.

L'influence négative de la TV selon... Un animateur de TV.

L'effet de la lumière des écrans sur le cerveau

Il est maintenant démontré que l'exposition prolongée à la lumière des écrans de télévision ou d'ordinateur est néfaste pour la concentration et le sommeil, surtout à l'adolescence. L'utilisation abusive des technologies de communication semble nuire grandement à la concentration des élèves du secondaire. À ce sujet, vous pouvez voir ici un court reportage diffusé au Téléjournal Montréal de Radio-Canada en octobre 2011.
Quant aux effets de l'exposition à la lumière des écrans, cette petite expérience saura sans doute vous convaincre:

Dessin animé russe


Un dessin animé étrange baigné d'une atmosphère onirique incroyable, vision cauchemardesque basée sur une histoire de Ray Bradbury. Juste pour constater à quel point l'art peut réussir à nous sortir de notre réalité pour mieux nous parler de cette réalité. Allez-y: appuyez sur play: c'est comme s'embarquer dans un rêve éveillé...

Brian Eno

Brian Eno est un musicien, un producteur et un artiste visuel. Ses vues sur l'art en général m'ont toujours intéressé. Malheureusement, Eno est britannique et ce vidéo n'est pas traduit. Pour ceux qui comprennent l'anglais, ne vous privez pas de ses réflexions sur les arts visuels, la musique, l'architecture et la création en général.

Artscape - Brian Eno In Conversation 2009 from Johnny Darko on Vimeo.

Les constructions impossibles

Notre cerveau cherche constamment à analyser les images visuelles en termes spatiaux, afin de nous aider à appréhender notre environnement.
C'est ainsi que, comme nous l'avons vu, de simples lignes sur une surface en deux dimensions nous suggèrent des reliefs, et des formes géométriques colorées semblent s'animer d'une vie propre.


Il s'agit de regarder les cubes ci-contre pour s'en convaincre.
Le cube de verre, aussi simple soit-il, nous donne trop d'indices (effets de lumière) pour nous déstabiliser. Nous avons une impression de réalité.


Le cube dessiné de douze lignes noire ne fait qu'évoquer cette réalité et nous fait plus facilement basculer dans l'illusion d'optique. (Si ce cube était réel, laquelle de ses faces se situerait derrière? hum...)

La géométrie est à la base de ce phénomène. En effet, la géométrie euclidienne nous fait entrer dans un système logique de représentation du réel pour mieux nous confondre.




Observons maintenant ce cube simple (nommé cube de Necker) et une illusion d'optique basé sur cette ambiguïté.


Le cube de droite imite les effets de lumière du monde réel, mais sa construction ne respecte pas les lois de la perspective. C'est ce qu'on appelle une construction impossible.
Impossible, parce que ces figures n'existent qu'au niveau graphique, en deux dimensions. On ne pourrait construire un objet en trois dimensions selon les mêmes règles.
Certains artistes ont essayé, mais leur oeuvre (comme le cube de bois ci-contre) ne reproduit l'illusion que si on le regarde que d'un seul point de vue (comme dans le cas des anamorphoses, qui ne sont que le produit de la déformation d'une image). La photographie ci-contre ne fait alors figure que d'habile trucage.


Le dessin en deux dimension est si puissant par sa force de suggestion que, comme dans le cas du carré ci-contre, on a parfois pas besoin de dessiner une ligne pour la faire apparaître.


Ce qui nous fascine en réalité, c'est le côté ambigu de ces illusions d'optique, qui semblent nous proposer une vision spatiale, sans jamais nous permettre de la vérifier par l'expérience. Nous savons que ces dessins ne sont que des traits sur du papier, mais pourtant, nous voyons bel et bien un effet de profondeur et nous en ressentons un vertige.


Dans le cas des constructions impossibles, cela va encore plus loin: on nous fait croire à construction tout en nous révélant son impossibilité.


L'une des construction impossible les plus connues est sans doute le Blivet, aussi appelé « trident à deux dents », « fourche du diable » et « la chose à trois jambes ». La force de cette illusion est due au fait que notre regard se perd dans la linéarité de la forme. Ce n'est qu'un dessin, mais nous ne pouvons nous empêcher d'y voir la représentation d'un objet en 3D. 

Souvent utilisée en illustration, cette forme reste convaincante même lorsqu'on y ajoute des jeux d'ombres et de lumières.

C'est ainsi que certains artistes ont basé leur oeuvre entière sur l'ambiguïté que permettent le dessin géométrique.


Le néerlandais M.C. Escher est sans doute le plus connu d'entre eux. Féru de mathématiques, il a poussé potentiel des illusions d'optiques jusqu'à ses limites, produisant des oeuvres qui allient la sobriété de la géométrie avec l'expressivité du dessin. Voici, pour terminer ce bref aperçu de l'univers des constructions impossibles, certaines de ces réalisations.








Les illusions d'optiques, suite: les anamorphoses.

Illusions d'optique chromatiques

Nous avons vu les illusions d'optique géométriques, qui sont basées sur des relations de formes simples. voyons maintenant les illusions de nature chromatique, c'est à dire qui sont basées sur la couleur.
Le contraste est encore au coeur des illusions chromatiques. Car nous percevons toujours la couleur dans un contexte. Un ours brun paraîtra plus foncé sur la neige que dans l'ombre de sa forêt. C'est pourquoi la nature a inventé le camouflage, et que les ours qui vivent sur la banquise sont blancs. Cela n'est pas anodin: notre perception des couleurs est directement liée à notre survie. Si ce sujet vous intéresse, allez voir cette petite vidéo.


Pour démontrer clairement la question du contraste, voici un effet optique très simple, qui illustre ce phénomène bien connu des artistes.

Lequel des deux petits carrés est le plus pâle?
Celui qui figure au centre du gros carré gris foncé de gauche semble certainement plus pâle, mais c'est une illusion: ils sont exactement du même gris. Notre oeil compense en fonction du contexte. On peut s'en rendre compte en les isolant.

Si on fait intervenir la couleur, le même phénomène s'observe. Ici, le petit carré au centre du grand carré vert semble rose si on le compare à son voisin de droite. Pourtant, ils sont identiques. On peut facilement expliquer cela: Le rouge est la couleur complémentaire du vert. Dans un environnement vert, le gris prend donc une teinte rouge dans notre oeil.
Le phénomène inverse se produit toutefois dans l'illusion de Valois. Les damiers de couleurs vives illustrent le principe de l'assimilation des couleurs. Ici, il faut savoir qu'il n'y a que quatre couleurs de tuiles: jaune, bleu, rouge et vert. Si le rouge semble orangé à gauche et magenta à droite, c'est tout simplement une question de contexte. Dans cette figure, comme dans la peinture pointilliste, les couleurs des quatre losanges se mélangent dans notre oeil. (jaune+rouge= perception du orange...)

Ces erreurs de perception sont dues au fait que la rétine de l'oeil s'adapte lorsque les conditions de lumière changent. Pour vous en convaincre, tentez l'expérience suivante: Fixez la croix de gauche pendant 20 secondes, puis déplacez vos yeux sur celle de droite.
Vous devriez normalement apercevoir des cercles de couleur sur le fond blanc. Les cercles fantômes doivent leur présence au fait que la rétine, en s'adaptant à un nouveau contexte, a conservé l'empreinte des cercles de couleurs. Les cercles qui apparaissent ainsi sont donc les négatifs des couleurs ci-haut.

Lorsqu'on combine la géométrie et la couleur, on peut construire de véritables montagnes russes pour les yeux! En voici la preuve...
Il s'agit essentiellement d'ovales bleus de différentes dimensions sur un fond jaune. Cependant, non seulement on croirait y voir un relief, mais l'image semble véritablement s'animer! Et pourtant, il s'agit d'une image immobile. Cliquez sur l'image pour l'agrandir (ça fonctionne mieux en grand format).

Allons plus loin encore.
Cliquez sur la figure ci-dessous pour agrandir l'image. Et attention aux âmes sensibles...

La suite: Les constructions impossibles.

Illusions d'optique géométriques


Voici quelques illusions d'optique classiques très simples, qui révèlent que notre perception de la réalité est parfois faussée par notre aptitude à interpréter les objets par rapport à leur position dans l'espace et leur relation avec d'autres objets.

L'illusion de Müller-Lyer est très ancienne et démontre efficacement ce principe.

Laquelle des deux lignes horizontale est la plus longue?



Dans les faits, elles sont exactement de la même longueur. La position des lignes diagonales faussent notre jugement.

Poursuivons avec l'illusion d'Ebbinghaus. Lequel des deux cercles au centre de chaque figure est le plus petit?


On jurerait que c'est celui de la figure de droite. Et pourtant... Encore une fois, ils sont rigoureusement semblables. Par contraste, les petits points de la figure de gauche rendent le point central plus imposant, et c'est exactement l'inverse dans la figure de droite.

L'illusion de Hering, à présent. Combien de lignes courbes comporte ce dessin?



Réponse: aucune. Le faisceau de lignes divergentes nous donne l'impression que les deux lignes horizontales sont recourbées. Pourtant, elles sont parfaitement droites.

Voyons l'illusion de Hermann. Il y a 36 carrés noirs dans cette figure. Combien comptez-vous de billes grises?



Ne fatiguez pas vos yeux. Il n'y en a aucune, bien sûr. Il s'agit encore d'une question de contexte. Le contraste violent entre le blanc et le noir créé cette illusion aux intersections des lignes blanches.


L'illusion de Kanizsa, pour terminer.

Combien de cercles?

Combien de triangles?

Combien d'étoiles?


Si vous voyez ces éléments, c'est que votre votre cerveau vous les suggère en se basant sur un minimum d'information (ce qui est tout à fait normal, rassurez-vous...) En fait, évidemment, cette image n'est composé que de trois V et de trois tartes auxquelles on a mangé un morceau (à moins qu'il ne s'agissent de trois pacmans?) Quoiqu'il en soit, personne n'y a mis de grand rectangle blanc, sauf votre cerveau!

La suite: les illusions d'optique chromatiques.

Introduction à la couleur

Il existe deux grands phénomènes de la couleur, que l'on nomme synthèse soustractive et synthèse additive.

À l'école primaire, on enseigne que les couleurs primaires sont le jaune, le bleu et le rouge.  Mais en réalité, dans la synthèse soustractive (lorsqu'on utilise des crayons de couleur ou de la peinture par exemple) les trois couleurs fondamentales sont plutôt le jaune, le cyan (non pas le bleu) et le magenta (non pas le rouge). 
Le problème est que ces mots plus rares ne font pas partie du vocabulaire usuel des enfants. C'est pourquoi on continue à parler de jaune, bleu et rouge.

La synthèse additive est le phénomène physique du mélange de la lumière. Lorsque additionnées, toutes les couleurs donnent de la lumière blanche. Pour une synthèse additive les trois couleurs fondamentales sont le rouge (R), le vert (G pour green) et le bleu (B), ce qui s'abrège en RGB. Les écrans de télévision et les moniteurs d'ordinateur fonctionne uniquement par la combinaison de ces trois couleurs de base.

On s'apperçoit que pour étudier les couleurs, on peut adopter différents points de vue.
a) La recherche physique
Étude de l'énergie des vibrations électromagnétiques ou de la nature des composants lumineux qui produisent la lumière, de là on arrive à la mesure et au classement des couleurs.
b) La recherche chimique
Étude de la constitution moléculaire des matières colorantes ou pigments, les problèmes de la conservation des couleurs et de leur résistance à la lumière.
c) La recherche physiologique
Étude des diverses actions de la lumière et des couleurs sur notre système visuel (oeil et cerveau).
d) La recherche psychologique
Étude des problèmes de l'action des rayonnements colorés sur notre subconscient et sur notre esprit. Étude du symbolisme des couleurs.
e) La recherche artistique
"Étude" des réactions sensorielles de l'oeil et du cerveau et , les rapports qui existent entre la réalité des couleurs et leurs effets sur l'homme.
Donc un triple point de vue:
Sensible et optique (impression de la couleur).
Psychique (expression de la couleur).
Intellectuel et symbolique (construction de la couleur).

Pour en savoir plus:
Librement adapté de: crayons.be

D'où sort l'art contemporain?

L'art contemporain n'est rien d'autre que l'art d'aujourd'hui. Bien sûr, les préoccupations de notre époque ont changé par rapport à l'art ancien, mais de nombreux thèmes reviennent. Sans compter que l'art contemporain s'inspire parfois directement de l'art ancien.

Damian Hirst

Provocante, choquante, subversive, l'oeuvre de Damian Hirst déstabilise. Pour plusieurs, il va trop loin. Pour d'autres, il pose les vraies questions auxquelles sont confronté les artistes contemporains, telles que: qu'est-ce que la beauté? ou encore: Quelles sont les limites de l'art?

Sculpture dynamique

La sculpture dynamique implique le mouvement. Dans le cas des sculptures dynamiques au ferrofluide de Sachiko Kodama, on pourrait également parler de sculpture magnétique. Les variations de formes sont en effet créé grâce à un liquide ferreux aimanté à un pivot central. On assiste à un ballet entre trois forces: le mouvement, le magnétisme et la gravité, mais aussi à la rencontre entre trois domaines: l'art, la chimie et la physique.

Encore désolé: je n'ai pas trouvé d'équivalent en français. Mais une image (en mouvement) vaut mille mots...
Pour les curieux, voici comment on fabrique sont propre ferrofluide!

Sculper... avec du liquide.

L'Art interactif de Daniel Rozin

Le mot INTERACTIF est souvent utilisé à tort, par exemple pour qualifier des installations qui se déclenchent au passage du spectateur. Pour être vraiment interactive, une oeuvre doit permettre au spectateur de manipuler l'oeuvre de façon directe. Les oeuvres de l'artiste Daniel Rozin, en particulier ses mirroirs (de bois, de cercles gradués et même de déchets!) sont de bons exemples d'art interactif.
Le site web de Daniel Rozin





Art urbain / Street art

Beaucoup d'artistes choisissent d'intervenir directement sur l'environnement urbain, souvent de façon poétique et éphémère. Ce graffiteurs, taggeurs et artistes en tous genres proposent souvent un art engagé. Mais même lorsqu'ils ne se prononcent pas directement sur un fait social, leur geste est toujours politique, puisqu'il remet en cause l'appropriation de la ville par ses citoyens (et en bout de ligne, ces interventions sont interdites par la loi!)
banksy-again
Une oeuvre de Banksy à Bristol, en Angleterre.

Ces artistes nous font également réfléchir sur le marché de l'art, puisque leurs oeuvres ne peuvent pas se vendre ni s'acheter! Le britannique Banksy est connu mondialement, mais on ignore son identité, et il est toujours considéré comme un vandale aux yeux de la loi.

Pour certains d'entre eux, il ne s'agit que d'une phase. À Montréal, Roadsworth s'est fait connaître en intervenant sur la signalisation routière, ce qui lui a valu des poursuites judiciaires. Il est aujourd'hui un artiste reconnu et la ville a déjà fait appel à ses talents!

Ce petit vidéo montre la réalisation d'une oeuvre très simple -et pourtant très efficace- de Aakash Nihalani. On peut également y voir plusieurs autres oeuvres d'artistes qui ont choisi la ville comme canevas.



Pour en voir plus: http://www.woostercollective.com/

L'anamorphose (différentes méthodes)

Gigantesque anamorphose

À quoi servent les couleurs?



La façon dont on distingue les couleurs est une question de contexte, et c'est ce qui cause les illusions d'optiques. Voilà ce que nous apprend ce séminaire très intéressant -malheureusement en anglais, désolé- sur la physique des couleurs. Une vulgarisation accessible et passionnante sur l'utilité pour l'être humain (pour sa survie, rien de moins!) de distinguer les couleurs.

Le Rotodisque

Le ROTODISQUE est une technique très simple qui consiste à présenter une image en rotation, ce qui a des effets optiques fascinants, voire hypnotiques...
Je vous présente Anémic Cinéma, un petit film réalisé par Marcel Duchamp, qui fut l'un des plus célèbres artistes à explorer les possibilités esthétiques du rotodisque.
Ensuite, je vous invite à regarder une petite expérimentation que j'ai réalisé à l'aide du logiciel iMovie à partir d'un travail sur les rotodisques, bricolé avec les moyens du bord: crayons, cercles de carton et table tournante!



Paul-Émile Borduas

Miyuki Tanobe

Balablok

Voisins

Norman McLaren est un pionnier de la technique arrêt-sur-image d'envergure mondiale. Il a abondamment exploré cette technique dans les années 60 et 70 alors qu'il était à L'Office Nationale du Film. Voisins est un classique du genre, qui porte par ailleurs un regard lucide et universel sur la nature humaine.

L'affaire Bronswik

L'Affaire Bronswik est un film canadien de Robert Awad et André Leduc sorti en 1978.
Le film se présente comme un documentaire et raconte comment un dispositif électronique (une « aliénode ») placé dans les téléviseurs de marque Bronswik a entraîné une épidémie d'achats compulsifs. Il explique aussi l'enquête qui permis de démasquer la supercherie d'une entreprise sans scrupules agissant dans le but de mousser les ventes d'entreprises clientes.
L'Affaire Bronswik est un classique de l'ONF qui utilise des techniques d'animation innovatrices pour l'époque et qui a remporté plusieurs prix dans de nombreux festivals. Il relate l'apparition de la télévision et aborde la question de la manipulation des masses par les médias avec une bonne dose d'humour (et ne se gène pas pour manipuler lui-même le spectateur)...

Robert Lepage

Le moulin à images de Robert Lepage

Élaboration d'une anamorphose

L'anamorphose dans l'art de rue.

Kurt Wenner, artiste de rue

LE NOMBRE D'OR

Le nombre d'or présenté par Walt Disney!
Pour en savoir plus sur la divine proportion et comment cela a donné naissance à certains canons de la beauté: Canon et proportions.